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BIEN CHOISIR SON BOIS

Il ne faut pas croire que votre poêle ou cheminée bois peut s’alimenter avec n’importe quelle essence de bois. La nature et le taux d’humidité du bois utilisé aura de très grandes conséquences sur sa qualité de la combustion, sur son pouvoir calorifique, sur la durée de vie de votre installation, sur votre consommation de bois, ainsi que sur votre sécurité… et évidement une combustion optimisée aura un impact bénéfique sur l’environnement.

Vous trouverez ci-dessous des informations utiles sur l’achat, le stockage et l’utilisation du bois de chauffage.

LES FEUILLUS DURS COMME MODE DE CHAUFFAGE

Ils sont incontestablement les véritables stars de l’âtre ! On ne peut mieux adaptés au chauffage domestique, les feuillus durs ont la vertu de se révéler particulièrement denses et donc de dégager d’autant plus de chaleur lors de la combustion. Leurs braises ont par ailleurs une durée de vie bien plus longue que la moyenne et leur rayonnement est particulièrement prononcé. Autant d’avantages qui ont de quoi augmenter significativement les performances de votre poêle à bois, insert ou cheminée à bois. De légers bémols toutefois, les bûches de feuillus durs sont assez lentes à sécher, particulièrement ardues à fendre et assez difficiles à enflammer lors de l’allumage. Les feuillus durs font malgré tout office de véritables références, avec quelques têtes de proue au très fort rendement calorifique, à l’image du chêne, du hêtre ou du charme.

LES FEUILLUS TENDRES, UN CHAUFFAGE PLUS LIMITÉ

A l’inverse des feuillus durs, les feuillus tendres se révèleront parfaits en tant que bois d’allumage, mais montreront quelques limites pour un véritable usage de bois de chauffage, flambant trop rapidement et n’offrant qu’un faible apport calorifique. Si leur temps de séchage est très rapide, ils présentent malheureusement une dégradation elle aussi très rapide lors du stockage, surtout si celui-ci n’est pas mené dans des conditions optimales. Optez donc pour du peuplier, du saule, du tilleul ou du bouleau en complément d’autres bois, principalement pour l’allumage du foyer de votre poêle.

LES RÉSINEUX, UNE COMBUSTION VARIABLE

Les bois résineux ont des caractéristiques assez proches des feuillus tendres, ce qui comprend une facilité de combustion à l’allumage et un pouvoir calorifique très relatif. Leur teneur en résine élevée leur permet malgré tout une spectaculaire montée en température, idéal pour embraser de grands feux ! Attention tout de même à utiliser un poêle ou un foyer fermé, de multiples projections hors du foyer étant à prévoir. Parmi les résineux les plus utilisés, nous retrouverons le sapin, le pin, l’épicéa ou encore le mélèze.

A ÉVITER : LE BOIS DE RÉCUPÉRATION

(palettes, parquets, bois de construction, reste de mobilier, …)

S’il y a bien un bois à bannir pour alimenter votre poêle, c’est le bois de récupération. Celui-ci se révélant en effet souvent teinté, peint, vernis, ou assujetti à tout autre traitement, sa combustion abîmera et encrassera votre poêle à bois.

D’un point de vue sécuritaire : il faut vraiment éviter d’utiliser des résineux ou du bois de récupération qui peuvent provoquer une montée en température très rapide et très forte pouvant provoquer un feu de conduit si ce dernier n’est pas bien entretenu.

Les professionnels titulaires de la certification NF Bois de Chauffage vous garantissent un bois sélectionné, préparé et conditionné selon des prescriptions techniques précises, contrôlées régulièrement par le CTBA, organisme certificateur mandaté par l’AFNOR Certification. L’étiquette portant la marque NF, jointe sur les produits, apporte aux consommateurs toutes les informations nécessaires pour estimer cette qualité. Le respect du groupe d’essences est l’une des données les plus importantes

Les bois de chauffage sont classés en trois groupes d’essences, en fonction de la quantité de chaleur fournie par unité de volume. Le Chêne, le Charme, l’Orme, l’Hêtre, le Frêne et l’Érable appartiennent au groupe 1. Dans le groupe 2, on trouve le Châtaignier, le Robinier faux Acacia, le Merisier et les fruitiers. Tous les autres feuillus tempérés se trouvent dans le groupe 3.

Autre élément à respecter, la quantité livrée et la longueur des bûches. La quantité livrée est exprimée en m3 et varie selon la longueur des bûches. Les longueurs usuelles de bûches vont de 20 cm à 40 cm et le volume du conditionnement dépend de cette mesure. Enfin, le bois est classé selon son humidité. La mesure est réalisée juste avant la livraison à l’aide d’un humidimètre à pointe ou par la méthode de déshydratation. Le bois de chauffage est alors classé en trois groupes selon son taux d’humidité. Respecter ces mesures et la NF Bois de chauffage est gage d’un bois de qualité.

Les caractéristiques du bois H1G1

Le bois H1G1 : qu’est ce que c’est ?

La norme H1G1 permet de classer le bois selon sa qualité, comme expliqué précédemment. Expliquons cet acronyme qui peut vous sembler un peu flou pour le moment.
La lettre H permet de chiffrer le taux d’humidité que contient le bois de chauffage.

En effet, deux groupes sont créés grâce à cette différence :

H1 correspond au bois qui contient moins de 20% d’humidité
H2 correspond au bois contenant plus de 20% d’humidité

Le pouvoir calorifique du bois est plus efficace si le taux d’humidité est faible. Cette indication est donc importante à prendre en compte au moment où vous achetez votre bois de chauffage.

Le bois H1G1 a donc une explication simple et facile à retenir ! La lettre G donne une indication sur l’essence de bois qui est également très importante au niveau de la qualité du bois. En effet, le bois de chauffage provenant d’essences de bois feuillus durs sont plus efficaces et résistants que d’autres essences.

Ainsi, voici les différents types de G :

G1 : chêne, charme, hêtre…
G2 : arbres fruitiers, châtaignier…
G3 : peuplier, bouleau, platane…

Le bois H1G1 comprend donc l’humidité et l’essence du bois ! L’essence de type G1 est donc préférable puisque le pouvoir calorifique sera plus important ; même si le taux d’humidité est similaire entre deux essences.

Ainsi, le bois de catégorie H1G1 permettra de reconnaître un bois sec de qualité.

La longueur des bûches doit être adaptée à la taille du foyer de votre poêle ou insert pour permettre un chargement et une combustion aisée.

De plus la taille des bûches peut influer la qualité de la combustion pour 2 raisons essentielles :

Une bûche de plus de 40 cm de longueur aura beaucoup de mal à sécher de manière homogène, il y a de grands risques que le bois soit encore trop humide à cœur pour permettre une bonne combustion.

Une bûche avec une section de plus de 10 cm d’épaisseur aura plus de mal à se consumer, ne séchera pas bien et risque de provoquer plus de fumée lors de la combustion, ce qui peut générer du bistre au niveau de l’avaloir et du conduit de fumée et donc un risque de feu. Il faudra donc éviter les gros billots. Les anciens utilisaient de grosses bûches le soir pour que le feu « tienne longtemps », comme ce bois a plus de mal a brûler il se consume évidemment plus longtemps mais produit des déchets (cendres et fumée) qui polluent énormément.

Le bois de chauffage doit être stocké en un lieu sec et ventilé.

Il ne doit pas être entreposé directement au sol mais surélevé pour éviter l’humidité du sol et créer une lame d’air inferieure. Exemple : stockage sur palette.

Il doit être abrité de la pluie mais doit rester ventilé, on protège donc le dessus du tas de bois mais on laisse autant que possible respirer le bois sur les côtés du tas. Exemple : stockage du bois sous une avancée de toiture ou préau sinon contre un mur, du côté opposé à la pluie, avec une bâche ou autre matériau étanche sur le dessus du tas.

Si vous utilisez une bâche, il ne faudra pas le bâcher entièrement au risque de voir votre bois s’humidifier et pourrir. Le bois est un matériau vivant qui doit respirer.

Attention également de stocker votre bois en toute sécurité, le tas de bois doit être stable et d’une hauteur convenable pour ne pas s’effondrer et risquer de blesser quelqu’un.

Astuce : Lors du rangement du bois, essayez de mettre de coté les petits bouts de bois ainsi que tous les morceaux de bois pouvant faire office de bois d’allumage. Il vous sera ainsi plus facile par la suite de prendre un petit fagot de bois d’allumage pour démarrer votre feu.

Avant d’utiliser votre bois de chauffage vous pouvez tester son taux d’humidité grâce a un testeur d’humidité. Cet appareil facile d’utilisation vous confirmera si votre bois et utilisable ou s’il doit encore sécher. Nous en avons en général en stock à notre boutique si vous souhaiter vous en équiper.

Il y a énormément de moyens d’obtenir du bois de chauffage mais les 2 solutions principales sont de le couper soi-même ou de se fournir auprès d’un professionnel.

Il est évidement recommandé de vous fournir auprès d’un professionnel qui pourra vous garantir la qualité du bois vendu ou vous faire livrer une marque de bois reconnue tel que la marque Woodstock.

Le bois est en général vendu soit en vrac, soit sur palette, soit en sac. À vous de choisir votre conditionnement en fonction de la place que vous avez, du lieu de stockage et de l’accessibilité. 
Le bois est en général vendu soit en vrac, soit sur palette, soit en sac. Nous pouvons vous en proposer dans notre boutique si vous souhaitez vous en équiper.

Comprendre les différents types de foyers

LES FOYERS OUVERTS

Un foyer ouvert est un foyer qui ne permet pas la fermeture de l’âtre pour maitriser la combustion. Le bois brûle donc de manière aléatoire et en totale prise avec les éléments extérieurs tels que les courants d’air ou dépressions intérieures ou extérieures.

Cette combustion est de fait très incomplète, le bois brûlé produit un rendement d’environ 15%. Pour simplifier il faut comprendre que seulement 15% du bois se transforme en chaleur, le reste étant transformé résidus de combustion incomplète (cendres, fumée, particules fines, charbon, bistre, …)

L’utilisation de ces foyers est amenée à disparaitre pour des raisons écologiques évidentes mais restent pour l’heure utilisés comme foyers d’agréments.

A noter que les pare-étincelles, portes « simple » ou autre accessoires exotique ne permettent pas de transformer un foyer ouvert en foyer fermé.

LES FOYERS FERMÉS

A l’inverse des foyers ouverts, la chambre de combustion de ces foyers est fermée, souvent par une porte vitrée apportant une certaine étanchéité. Cette différence permet à ces foyers de maitriser la combustion du bois et ainsi d’augmenter le rendement de la combustion a des niveaux généralement compris entre 70 et 85 %. Entre autres grâce à des systèmes de double combustion et a l’utilisation de matériaux techniques qui tapissent l’intérieur de l’âtre. On ne parle d’ailleurs plus « d’âtre » mais plutôt de « chambre de combustion » au regard de la qualité de combustion acquise.

De plus ces foyers sont généralement munis d’un déflecteur. Il s’agit d’un organe supplémentaire constitué de chicane que la fumée doit contourner pour accéder au conduit. Cela permet de rebruler au maximum les fumées et d’avoir ainsi une combustion encore plus complète.

Ces foyers permettent donc une combustion de qualité n’ayant quasiment aucun impact sur l’environnement au regard des foyers ouverts.

Certains de ses foyers sont munis d’une porte relevable permettant l’utilisation occasionnelle de l’appareil en foyer « ouvert » pour avoir l’agrément de faire une grillade ou autre.

On entend souvent parler de « poêle », « insert », « casette », « foyer fermé », « foyer a porte battante », « foyer a porte relevable », … mais quelles sont les différences effectives entres ces appareils.

Il n’y a en fait que 2 familles d’appareil: les poêle et les inserts.

Les poêles à bois

Ce sont des foyers que l’on pose sans avoir besoin de les « habiller ». Le poêle est un foyer qui se suffit à lui-même.
On le pose en général au sol mais il peut également être accroché au mur ou suspendu.

Il répond à la norme NF EN 13240

Il est relié au conduit de fumée par un conduit de raccordement, généralement en acier noir.

Les inserts

Les inserts représentent la famille de tous les foyers que l’on doit habiller pour être utilisés en toute sécurité. Suivants les marques ou les caractéristiques des foyers, on les appelle « foyer fermé », « insert », …

Ils peuvent être a porte battante ou relevable dans la plupart des cas. Ils répondent à la norme 13229.

Leur habillage doit entre autres comporter une isolation spécifique et des grilles de convection, sortie d’air chaud et décompression.

Dans tous les cas la mise en œuvre de ces appareils, poêle ou insert, doit être faite par un professionnel agréé pour vous garantir une installation de qualité et une sécurité d’utilisation.

Les prérequis pour installer ma cheminée

Depuis la loi de 2007 concernant la norme incendie, les conduits antérieurs à cette date n’ayant pas de norme d’étanchéité référencée de Type N2 pour les conduits maçonnés en terre-cuite, ni de résistance à un feu de conduit type G (1000 ° C pendant 30 min) doivent être tubés.

On appelle « arrivée d’air frais » un apport d’air provenant d’un milieu extérieur à l’habitation (vide sanitaire, jardin, …)

A partir du moment ou l’on installe un foyer dans une habitation, que ce soit un poêle ou un insert, il est nécessaire de créer une arrivée d’air afin de permettre le bon fonctionnement de ce dernier.

En effet la combustion du bois nécessite la consommation d’oxygène sans laquelle le feu va fumer ou s’éteindre. Dans le pire des cas cette fumée peut revenir dans l’habitation et provoquer une intoxication au monoxyde de carbone.

Les « anciennes » habitations ne nécessitaient pas forcement d’arrivées d’air dédiées car leur isolation était inexistante et de l’air circulait naturellement à tous les niveaux, c’est le cas par exemple de la plupart des passoires énergétiques. Aux vues des niveaux d’isolation des maisons actuelles il est nécessaire de créer ces arrivées d’air pour s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil et en toute sécurité.

Suivant le cas de figure l’arrivera sera soit directement raccordée sur l’appareil, soit installée en arrivée d’air indirecte. C’est le cas par exemple d’une grille positionner sur un mur extérieur et qui permet une entrée d’air naturelle dans la pièce ou est installé le foyer, ce dernier utilisera a son tour l’air de la pièce pour fonctionner.

La section de l’arrivée d’air est la plupart du temps spécifique a l’appareil installé. Elle est en général de 100 mm de diamètre pour un poêle et de 150 mm pour un insert mais il y a des exceptions. Si lors de travaux de construction ou de rénovation vous souhaitez prévoir cette arrivée d’air il convient de vous rapprocher d’un professionnel pour déterminer avec lui le diamètre et l’emplacement de cette arrivée. Mal dimensionnée ou mal implantée, elle ne servira surement a rien et il faudra lors recommencer des travaux invasifs.

Attention : une cheminée ou un poêle qui « fume » n’est pas forcément un appareil qui a été mal installé. Une mauvaise combustion est quelques fois dû a un manque d’arrivée d’air mais ce manque peut avoir lieu alors que le professionnel a installé une arrivée d’air tel que le préconise les normes et le fabricant du foyer. C’est le cas par exemple dans une habitation très étanche et dans laquelle la VMC ou la hotte aspirante crées une forte dépression sans qu’aucune arrivée d’air dédiée a ces appareils n’est été installé par le climaticien ou le cuisiniste. La fumée produite par le foyer n’est dans ce cas pas un problème direct mais le symptôme d’un problème existant, ailleurs dans l’habitation. Il convient alors de résoudre ce problème pour profiter de son poêle ou de sa cheminée en toute sécurité.

Entretien de ma cheminée

CONCERNANT LES POÊLES ET INSERTS À BOIS ET GRANULÉS :

Le ramonage consiste au nettoyage du conduit de fumée par une action mécanique avec du matériel approprié.

Il est obligatoire 2 fois par an dont 1 pendant la saison de chauffe.

Il doit être réalisé par un professionnel agrée qui vous fournira une attestation reconnue par les compagnies d’assurance le cas échéant.

L’entretien quand a lui consiste au nettoyage de l’appareil et de son équipement indissociablement lié (chambre de combustion, arrivée d’air, grilles de décompression, mécanisme de foyer, …)

Il faut le faire tous les ans pour permettre le bon entretien de votre installation et en assurer la pérennité et la sécurité.

Vous pouvez nous contacter à cette attention si vous le désirer.

CONCERNANT LES FOYERS AU GAZ :

Au même titre qu’une chaudière, un foyer au gaz doit être contrôlé une fois par an par un professionnel agrée.

Ce dernier va entre-autre contrôler l’état du bruleur et la vacuité du conduit d’évacuation des gaz brulés.

Les garanties Sparte

Sparte garantit l’installation de votre cheminée selon une garantie décennale qui couvre les dommages survenus après la réception des travaux par le maître d’ouvrage pendant 10 ans.

Vous pouvez nous rendre visite sans rendez-vous dans notre showroom à Toulouse les mercredi au samedi (10h-12h et 14h-19h), et sur rendez-vous.

Rendez-vous au 266 route de Revel 31400 Toulouse !

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